Lentement
Le temps s'étire. Les horloges ne tintent plus. L'automne se pare de mots de pluie, tout invite à la paresse.
Le petit etang renvoie doucement l'image de ses blessures, gravées jadis sur le tronc d'un saule. Une rose oubliée git sur la rive.
Patiemment, il se libère des empreintes de son dernier voyage, puis dépose son sac déformé sur le plancher javellisé.
Plus loin, au bout de ce chemin cahoteux, niche l'espoir.
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